Aller au menuAller au contenu

Episcopat

L'Assemblée plénière des évêques de France s'est ouverte ce mardi 3 novembre à Lourdes. Voici le discours d'ouverture de son président, Mgr Georges Pontier...

La fête de la Toussaint que nous venons de célébrer dans nos diocèses a tourné nos regards vers l’accomplissement de la route humaine. La vision du désir et de l’œuvre de Dieu accomplie en Christ nous était proposée dans cette « foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues », vivant la fête éternelle, filiale et fraternelle auprès de Celui qui est source de toute vie et de tout amour. Un appel à la sainteté pour tous avons-nous dit à ceux qui nous écoutaient, un chemin de bonheur vécu selon les béatitudes !


Le lendemain, hier, nous avons rejoint dans la prière nos frères et sœurs défunts et leurs familles, ceux de la récente catastrophe de Puisseguin en Gironde qui a emporté de façon subite à l’affection de leurs proches quarante-trois personnes des villages autour de Petit Palais. Nous n’avons pas oublié ceux de la catastrophe aérienne des Alpes de Haute-Provence, ni ceux de l’avion russe sur le Sinaï ce samedi, ni ceux si nombreux des conflits du monde, particulièrement au Moyen Orient ou en Afrique. Nous avons encore prié pour ces milliers de migrants péris en Méditerranée ces derniers mois ou pour ceux qui meurent dans l’anonymat de nos grandes villes, les « disparus de la rue ». Oui, « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » (G.S. 1), comme le disait voici 50 ans le concile Vatican II.


Nous nous savons porteurs fragiles d’un message qui nous dépasse. C’est celui de l’espérance qui éclaire et fait tenir, qui relève et qui donne sens. Cette espérance nous vient de la rencontre du Christ et de son témoignage, Lui qui est passé en faisant le bien, qui a fait de sa vie un don et qui a bien voulu par la volonté de son Père et la puissance de l’Esprit faire retomber sur chaque être humain et sur l’humanité entière la puissance de la miséricorde divine, la fidélité de son amour, sa victoire sur les haines, le péché et la mort.


Et comment l’annoncer, sinon en encourageant, en soutenant nous-mêmes ceux et celles au milieu desquels nous vivons ? Comment l’annoncer sinon en nous faisant proches, en nous risquant, en étant  « cet hôpital de campagne » dont le Pape François aime parler au sujet de l’Eglise ?

Source : CEF

Pour lire la suite du discours, cliquez ici.