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Dieu est Miséricorde

"Le nom de Dieu est Miséricorde", tel est le titre du livre-entretien du Pape François avec le journaliste italien Andrea Tornielli. Distribué dans 86 pays, l’ouvrage a été présenté le 12 janvier à Rome par le Cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin et l’acteur italien Roberto Benigni.

Parmi les présents, M. Zhang Agostino Jianquing, un détenu chinois de la prison italienne de Padoue, converti au christianisme et qui a reçu l’an dernier le baptême, la communion et la confirmation. Un passage d’une conférence de Roberto Benigni sur les Dix Commandements a été cité par le Pape dans son homélie du Te Deum de 2014, car il y parlait de la la faiblesse de l’homme, capable de céder à l’esclavage et au péché par peur de la liberté.

Le volume, dont le titre est écrit de la main du Saint-Père sur la couverture des éditions anglaise, espagnole, française, italienne et portugaise, est divisé en neuf chapitres. Il commence par  "Le temps de la Miséricorde" et se termine par  "Pour bien vivre le Jubilé". Tout au long des autres chapitres le Pape dialogue avec Andrea Tornielli, avec qui il s’est entretenu pendant quatre heures l’été dernier.

Ce dernier lui a posé une quarantaine de questions dont le fil conducteur est la divine miséricorde,  "la carte d’identité Dieu", selon la formule du Pape. Pour lui la confession n’est pas un nettoyage ou une torture. Elle doit être fondée sur l’écoute et non se transformer en interrogatoire. L’Eglise condamne le péché mais embrasse le pécheur, et pour ce il est besoin de la miséricorde de Dieu. Après s’être confessé, il faut prendre conscience que la logique de Dieu est une logique d’amour. Certes, elle a scandalisé les docteurs de la Loi, mais l’attachement formel aux règles conduit à ne pas voir le salut que Dieu nous offre. Ce sont là quelques-uns des arguments abordés par le Saint-Père, qui insiste au chapitre 7 pour rappeler que la corruption est un péché élevé au rang de système, que la compassion doit vaincre la mondialisation de l’indifférence, et que la pratique des oeuvres de miséricorde est la pierre de touche du chrétien.

Dans ce livre, déjà considéré par beaucoup comme une synthèse de l’enseignement papal, le Saint-Père répond souvent au vaticaniste de La Stampa en utilisant des souvenirs de jeunesse ou des événements liés à son expérience de pasteur. Il explique aussi les raisons qui l’ont amené à convoquer une Année Sainte extraordinaire consacrée à la Miséricorde, mot-clé de son magistère.

Source : VIS du 12 janvier 2015.

 

A voir, également, sur YouTube, différentes éclairages sur ce livre :

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