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Eglise sûre

Didier Deroche, diacre et psychiatre, donnait une conférence sur les "signaux faibles" ce jeudi 25 janvier 2024, à la Maison diocésaine, en présence du collectif Voix libérées.

Comment reconnaître les signaux faibles ?

Chez un jeune

Tout changement de comportement brutal chez un enfant ou un adolescent doit alerter.

Par exemple, chez un enfant :

  • des cauchemars ;
  • un désintérêt pour tout ;
  • des maux de tête à répétition ;
  • le refus d'aller chez quelqu'un ;
  • l'insomnie ;
  • les troubles alimentaires ;
  • un vocabulaire provoquant ;
  • une frayeur devant tout contact physique ;
  • ...

Par exemple, chez un adolescent :

  • l'anorexie ou la boulimie ;
  • l'agressivité ;
  • la dépression ;
  • l'alcool, la drogue ;
  • les tentatives de suicide ;
  • ...

A noter : c'est la conjonction de plusieurs "signaux" qui doit alerter ; un seul signal n'étant pas forcément significatif. De même, certains problèmes familiaux peuvent provoquer le même genre de "symptômes".

Chez l'adulte

Il n'existe pas de profil type du pédocriminel. Il est donc difficile de repérer un agresseur potentiel.

Mais il faut faire preuve de prudence quand on voit :

  • un adulte qui passe du temps seul avec 1 ou plusieurs enfants ;
  • un adulte qui offre gracieusement ses services à une famille ;
  • un adulte "trop généreux", qui fait des cadeaux aux enfants ;
  • ...

Et d'une façon générale se méfier des adultes :

  • "trop proches pour être honnêtes"
  • et de toute forme d'emprise.

Attention : dans la majorité des cas, l'agresseur est connu de sa victime.

Que faire ?

Dès que les faits sont révélés, il faut porter plainte.

Et dire à l'enfant qu'il n'y est pour rien et lui apprendre à sacraliser son corps.

Notes tirées de la conférence de D. Deroche